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La Baroude en Cévennes 2017

La recette d’une bonne rando trail ? Une bande de potes, quelques cartes IGN et des montagnes… Tout simplement. Passer des heures à tracer sur un GPS ? Je ne sais pas faire et ça m’énerve. Je suis plutôt un adepte de la simplicité, pas besoin d’une préparation intense pour se fabriquer de beaux souvenirs…

Le départ de la Baroude en Cévennes est donné le samedi 03 juin 2017 à 10 heures tapante. Météo France annonce des orages pour toute la journée alors mes compagnons de galère ont tout prévu: doublure étanches, vestes de pluie… Bref on est équipé comme en novembre et on crève vite de chaud ! Surtout que la première piste de la journée secoue un peu, il nous faut faire un première pause « déshabillage » pour éviter la surchauffe.

Sur les hauteurs du pic Saint Guiral, à défaut de profiter de la vue on apprécie au moins le calme des lieux…

 

 

 

Une première averse vient nous rafraîchir et me rappeler que je n’ai pas un équipement des plus étanche… A peine 10 minutes de pluie et me voila trempé jusqu’au fond du slip ! Mais apparemment c’est le même constat pour la plupart des « baroudeurs » présents.

Pour éviter la noyade du pique-nique, nous ferons un halte près d’un refuge, dans un forêt de Camprieu… Au sec !

 

 

 

Après une halte « bucolique » au bord du lac du Bonheur, nous entamons une descente humide sur Meyrueis. La pluie revient avec intermittence mais ne gêne en rien notre progression dans ces forêts profondes. On prend tellement de plaisir à rouler sur ces pistes que l’on ne se rend même pas compte de la météo !

L’eau ruisselle de partout et nous offre des spots parfaitement photogéniques pour nos bécanes:

 

 

 

 

 

Cette piste nous amène jusqu’à un hameau perdu au fin fond des Cévennes, l’occasion idéal de sortir le drone de Mika pour en explorer les recoins. J’avais promis du typique et du rustique, je crois avoir tenu parole !

 

 

 

 

Puis l’apocalypse tant attendu arrive, un déluge quasi biblique s’abat sur Meyrueis et nous force à nous arrêter ! Heureusement nous avons pu faire la totalité du parcours sans trop d’encombre… Car maintenant il est quasiment impossible de rouler, on y voit pas à 10 mètres et nous sommes tous trempés comme des serpillières !

La troupe regagne donc le camping on l’attend deux bungalows, refuges pour motards mouillés ! Nous essayons d’étaler toutes nos affaires pour les faire sécher, en vain… Il faut se résoudre à l’évidence, on roulera mouillé demain !

 

Et le lendemain une grosse journée nous attend… Avec dans un premier temps l’ascension du mont Aigoual par la piste, au fil d’une petite rivière enchantée… Remy en profite pour se payer la première gamelle de la journée, surement troublé par tant de beauté !

 

 

 

 

Avec ses 1567 m d’altitude, l’Aigoual permet une vue parfaite sur une grande partie du sud de la France… Quand il fait beau ! L’endroit étant particulièrement connu pour sa météo capricieuse et son épais brouillard. Aujourd’hui nous avons de la chance, et ceux qui ne connaissent pas profite du panorama.

 

 

 

 

Nous gagnons les contreforts à l’est de l’Aigoual par une petite route de crète, et nous trouvons au coeur d’un forêt le lieu parfait pour un pique-nique… Et une sieste bien méritée pour les plus fatigués !

 

 

 

Pendant le concerto de ronflements, les jeunes (geeks) s’amusent avec le drone…

 

 

La digestion se fait sur piste, dans les sous-bois d’Aire de Côte avec une vue imprenable la vallée Borgne.

 

 

 

La troupe n’a pas l’air malheureuse de rouler aujourd’hui…

 

 

 

 

Le bitume refait surface mais cela ne dérange personne… Rousses, Vebron, Florac… Les virolos s’enchaînent à bon rythme et c’est aussi là l’intérêt du trail : prendre du plaisir sur tous types de terrain !

L’interlude goudronné est de courte durée car, à la vue du Tarn, nous retrouvons un peu de terre pour plus d’aventure.

 

 

 

Le décor change, le massif du mont Lozère remplace celui de l’Aigoual avec ses vastes étendues pelées et austères… Un environnement rude et beau à la fois, dévoilant ses charmes au détours des pistes.

 

 

 

 

 

 

 

Une piste roulante absolument jouissive nous amène jusqu’en haut de la montagne, au col de Finiels. Le plaisir de conduite est intense et le drone est de sortie pour immortaliser l’instant…

 

 

 

C’est fourbu mais heureux que nous regagnons nos bungalows, après 230 kilomètres de terre et bitume à travers l’Aigoual et le Lozère… Qu’est ce que s’était bon ! Heureusement qu’il reste encore une journée pour en profiter…

 

Car oui, j’ai prévu une troisième journée de pistes pour mes camarades afin de finir ce weekend en beauté. Au programme de ce lundi matin: les gorges de la Jonte et le causse Noir… Au plus près des vautours ! Ils sont nombreux dans le ciel… Peut-être guette t-il la chute de l’un d’entre nous ?! On va rester concentré pour ne pas leur offrir ce festin !

Nos pérégrinations nous mène sur le Causse, au détours de pistes où, je l’avoue, je me suis perdu ! Mais cette errance nous mène vers de sublimes fermes en vieilles pierres, paumées sur le plateau. Et apparemment personne n’a l’air de se soucier de savoir si on est sur le bon chemin… Ou non !

 

 

 

 

Je réserve tout de même une petite halte touristique et historique au prieuré en ruine de Saint Jean de Balmes. Un peu de calme et de contemplation de ce monde de brutes motardes…

 

 

 

 

Un petit arrêt pour voir l’abîme de Bramabiau… Toujours impressionnant…

 

 

 

 

Et un pique-nique bien mérité aux abords du village abandonné de Saint Sauveur des Pourcils. La fatigue commence à se faire sentir et la sieste devient nécessaire…

 

 

 

 

L’itinéraire nous emmène sur le plateau de Montals, pour dire que nous aurons vraiment vu toutes les facettes de l’Aigoual… Et notamment le sublime panorama de la tombe d’André Chamson…

 

 

 

 

De retour au col de l’Homme Mort, près du pic Saint Guiral, nous finissons la rando en beauté avec une piste à flanc de falaise qui nous ramène dans le pays viganais… On s’en met plein les yeux pour nos derniers kilomètres…

 

 

 

C’est la fin de cette « Baroude en Cévennes »… Une très belle rando entre pote qui va nous laisser de beaux souvenirs en tête, et qui me donne déja des idées pour de futurs weekends ! Cela me montre aussi, encore une fois, qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une organisation lourde, bien ficelée, payante… Pour se faire plaisir. N’importe quel(le) motard(e) peut partir à l’aventure autour de chez lui, avec ses potes, et se créer ses propres moments magiques. Il suffit d’un peu de bonne volonté, d’une solide amitié et d’une envie de découverte !

 

 

 

 

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